Même si l’on souhaite un escalier en bois, il reste à déterminer dans quelle essence. Il en existe plusieurs, mais toutes n’ont pas les remarquables qualités du frêne qui reste, avec le chêne, l’essence phare pour la fabrication d’escaliers. Voici pourquoi.
Escalier en frêne : pourquoi faire ce choix ?
Pourquoi prendre du frêne plutôt qu’une autre essence ? Généralement, on oscille entre le chêne, l’hévéa et le frêne.
Avant toute chose, si l’on a le moindre doute, il faut se rapprocher d’un artisan escaliéteur qui est la personne qui fabrique les escaliers, afin d’obtenir son avis.
Il sera bien entendu en capacité de donner son opinion si on connait par exemple le taux d’hygrométrie de son habitation, si l’on souhaite un escalier avec un veinage marqué ou que l’on souhaite plutôt clair ou sombre.
Voyons les caractéristiques du hêtre. Les professionnels du bois ont désormais à cœur de favoriser les essences locales afin de diminuer leur empreinte carbone. C’est tout à fait le cas du hêtre qui pousse dans de nombreuses forêts d’Europe et en France.
Durable, c’est une très bonne essence qui peut résister facilement aux rongeurs, mais aussi aux insectes xylophages et aux champignons. Néanmoins, le hêtre aura besoin d’un traitement, notamment pour pouvoir résister aux montées et descentes pendant des décennies.
Son veinage très prononcé qui change d’arbre en arbre fait qu’il est possible d’obtenir un escalier tout à fait unique en son genre. Même si un voisin avait aussi un escalier en hêtre, il serait impossible qu’il ait exactement le même, tant ce bois est changeant au niveau du veinage.
Les autres essences de bois et les types d’escalier
Très dur, le bois de frêne est idéal pour fabriquer des escaliers, mais comme dit, les escaliéteurs ont à cœur de donner le choix à leurs clients. Ces derniers peuvent se tourner sans problème vers le chêne qui est aussi robuste et résistant, majestueux et noble ou encore le bois d’hévéa qui commence à rencontrer un franc succès dans les intérieurs.
Une fois que le choix est porté sur une essence, reste à trouver le meilleur type d’escalier. Parfois, cela peut être un choix, parfois, une contrainte, notamment en rénovation car il faut utiliser une trémie existante et donc prendre un escalier dont la forme permet de ne pas entreprendre de lourds travaux pour en changer l’emplacement.
S’il n’existe aucune contrainte, les clients peuvent choisir entre les escaliers droits, différents types d’escaliers tournants (demi-tournant, quart-tournant haut ou bas) et les escaliers en colimaçon dont le véritable nom est hélicoïdal (rappelant la forme d’une coquille d’escargot).
Peut-on avoir le choix si on prend un escalier en frêne ? Absolument. Le client a le choix de la fabrication sur-mesure, ce qui est souvent la norme en matière d’escalier.
En parlant de normes, aucun risque d’obtenir un escalier non sécuritaire : c’est le rôle de l’escaliéteur qui se réfère dans son métier à différentes lois (loi de Blondel) mais aussi des normes pour réduire le nombre de chute ou de basculement en mettant par exemple une rampe ou encore un garde-corps.
Les normes chez les particuliers ne sont pas aussi strictes cependant que dans le monde professionnel et surtout dans les établissements recevant du public (les ERP) où il faut respecter bon nombre de consignes qui semblent après coup tout à fait évidentes pour que personne ne soit blessé en empruntant un escalier et cela, même si on souffre d’un handicap de quelque nature que ce soit.
L’escaliéteur est donc le garant de la sécurité, mais aussi du choix, dont on se félicite quand on a son escalier installé chez soi pour des dizaines d’années.