Comme dans d’autres secteurs professionnels, la papeterie utilise entre autres machines, des échangeurs thermiques à plaques. A quoi servent-ils dans le processus de fabrication ?
Fabrication de papier : à quoi servent les échangeurs à chaleur ?
Afin de produire de la pâte à papier, il est nécessaire de procéder à une régulation correcte de la température. Cela sera aussi le cas aussi pour la phase de séchage.
Dans les deux cas, on utilise des échangeurs de chaleur à plaques. Ces machines réglables transfèrent la chaleur d’un fluide à un autre, sans contact entre eux ; par le biais de plaques et de joints qui les relient entre elles.
Dans l’industrie agroalimentaire, on utilise ces machines par exemple pour la pasteurisation du lait, la montée rapide en température, qui ne doit pas dépasser un certain niveau et une certaine durée fait partie du processus.
C’est pareil pour la fabrication du papier où l’on passe de la chaleur au refroidissement selon les étapes du processus, après la préparation chimique.
Un échangeur thermique, qu’il soit à plaques, à tubulures ou à serpentins est le plus souvent fabriqué sur-mesure en tenant compte des fluides que l’entrepreneur entend utiliser, de la puissance nécessaire pour la fabrication ou la transformation, sans oublier les exigences environnementales ; autre critère qui entre en ligne de compte désormais.
Tous ces réglages, le fait de passer du chaud au froid au bon moment garantit une qualité de papier constante à la papeterie.
Quel est l’entretien nécessaire au bon fonctionnement des échangeurs thermiques ?
La question de la durabilité est au cœur de toutes les pensées quand on est un professionnel et les papeteries n’y font pas exception.
Il existe à cet effet des échangeurs à chaleur qui permettent de récupérer la chaleur de l’air qui est évacué pour la réinjecter dans le processus de production du papier. En procédant de la sorte, les coûts d’exploitation et les énergétiques sont réduits.
Cela sera la même chose en faisant reconditionner les plaques, au lieu de les remplacer par des nouvelles. Il ne restera plus que les joints à changer de manière régulière. Même s’ils sont spécifiques à une machine et faits pour durer, il ne faut pas oublier à quel traitement ils sont soumis, que ce soit pour la fabrication du papier ou d’autres applications.
Dilatation, contraction sous l’effet de la chaleur et du froid : ils sont mis à rude épreuve et perdent peu à peu de leur étanchéité, ce qu’il faut bien entendu éviter.
Leur remplacement, tout comme le démontage des plaques pour reconditionnement sur site peut se faire lors du nettoyage de l’échangeur thermique qui est essentiel à son bon fonctionnement.
La fabrication du papier mais aussi l’utilisation tout simplement en milieu industriel suppose des machines soumises à des résidus, de la poussière qui vont se coller à la graisse des rouages rendant le fonctionnement plus pénible. L’entretien de l’échangeur thermique, tout comme son passage du chaud au froid dans de bonnes conditions, sont autant d’éléments qui concourent à éviter la surchauffe mais aussi les pannes lors de la fabrication du papier.
