L’investissement forestier s’adresse aux contribuables souhaitant réduire le montant de leurs impôts sur le revenu. Ce placement est plafonné à 5700 euros pour une personne seule par an. Cet article explique le fonctionnement de l’investissement forestier et pourquoi il faut l’inclure dans sa gestion de patrimoine.
Le principe de l’investissement forestier
Un contribuable peut investir dans le domaine forestier pour réduire ses impôts. Selon Assurément Fiscal, il peut acheter une parcelle de forêt par l’intermédiaire d’un notaire. Cet achat peut aussi se faire par le biais d’une Société d’aménagement foncier et d’établissement rural (SAFER). L’investisseur peut également rejoindre le Groupement foncier forestier (GFF) pour devenir associé.
Il pourra ainsi investir dans l’achat collectif de parcelles boisées. Hormis le GFF, le contribuable peut choisir une Société d’épargne forestière (SEF). Il en est de même pour un Groupement d’intérêt économique et environnemental forestier (GIEEF). Avec le dispositif SAFER, le contribuable bénéficie annuellement d’une rentabilité à hauteur de 1 à 3 %.
Les avantages fiscaux d’un investissement forestier
Investir dans l’achat d’une parcelle forestière est relativement sécurisant. Avec ce type de placement, l’investisseur pourra diversifier son patrimoine. De plus, il pourra percevoir un complément de revenu régulier et sur le long terme. L’intérêt principal de l’investissement forestier repose sur le bénéfice fiscal qu’il accorde.
Ainsi, souscrire dans des parts de GFF permet une diminution d’impôts sur le revenu. Cette réduction est à hauteur de 18 % du prix d’achat de la parcelle. Le montant est plafonné à 5 700 euros par an pour une personne. Il est limité à 11 400 euros pour un couple déclarant l’imposition commune.